Escalade (parcours d'obstacles - bas)

Dernière publication
Secondaire - Intra-muros 2023
  • Installation portative ou permanente, scolaire ou commerciale.
  • Les élèves participent à une série d'activités en travaillant en groupes de façon autonome ou en relevant des défis personnels près du sol.
  • Un parcours d'obstacles bas nécessite seulement le parage du grimpeur.
  • Consultez Gestion de risques.
  • Cette fiche d’activité doit être remise au fournisseur de l’activité avant la tenue de l’activité. Le fournisseur de l’activité doit répondre aux exigences minimales indiquées sur cette fiche. Pour en savoir plus sur la planification de sorties avec des fournisseurs externes, consultez Fournisseurs d’activités externes.
Équipement
  • S’assurer que tout l'équipement peut être utilisé de façon sécuritaire (par exemple, pas de coin pointu, ni fissure ou éclat de bois). Il faut demander aux élèves d’informer le membre du personnel enseignant de tout problème concernant l’équipement.
  • Tout l'équipement doit être inspecté par le personnel qualifié avant l'utilisation.

Consultez la section Secourisme pour connaitre les exigences concernant l’équipement de secourisme.

Vêtements / Chaussure / Bijoux
  • Les chaussures et les vêtements portés doivent convenir aux activités choisies et aux conditions météorologiques. Aucun gilet avec cordons.
  • Aucun bijou apparent.
  • Les cheveux longs doivent être attachés. Les accessoires (par exemple, épingles à cheveux, élastiques et barrettes) servant à attacher les cheveux longs ne doivent pas poser un risque pour la sécurité.
  • Les élèves ne doivent pas participer lorsque la longueur de leurs ongles leur pose un risque ou pose un risque aux autres.
Installations
  • Assurez-vous que toutes les installations peuvent être utilisées de façon sécuritaire. Il faut demander aux élèves d’informer le membre du personnel enseignant de tout problème concernant les installations.
  • Tous les obstacles bas du parcours doivent avoir été installés selon les normes de l'Association for Challenge Course Technology (ACCT) en vigueur au moment de l'installation.
  • À tous les ans, un professionnel des parcours d'obstacles qualifié doit inspecter tous les obstacles bas du parcours. L'inspection doit tenir compte de l'édition la plus récente des normes de l'ACCT et un rapport d'inspection écrit doit être produit.
  • Les travaux d'entretien recommandé dans le rapport pour les obstacles bas du parcours doivent être effectués correctement.
  • Pour limiter le compactage du sol, une couche suffisante de copeaux de bois doit recouvrir la base de tous les arbres qui soutiennent les obstacles bas du parcours.
  • À l'intérieur, le sol sous les cordes doit être recouvert de matelas à Velcro :
    • mousse à liaisons transversales 5cm (2 po)
    • mousse à alvéoles ouverts 5cm (2 po)
    • polyuréthanne 5cm (2 po)
    • double densité 5cm (2 po)
  • Les matelas doivent être vérifiés régulièrement afin de repérer tout signe d'usure.
  • Tous les obstacles bas du parcours doivent être inspectés par le personnel qualifié avant l'utilisation.
  • Le sentier de parage et la zone d'atterrissage de tous les obstacles bas du parcours doivent être exempts de tout débris ou obstacle avant l'utilisation.
  • Lorsque la course se déroule à l’extérieur du terrain de l’école, que ce soit un échauffement ou un exercice qui fait partie intégrante de l’activité :
    • Avant de parcourir le trajet pour la première fois, le membre du personnel enseignant doit le vérifier à la marche afin de déterminer les problèmes potentiels.
    • Avant le début de la course, le membre du personnel enseignant doit décrire le parcours aux élèves (par exemple, indiquer les endroits où il faut faire preuve de prudence).
    • Le membre du personnel enseignant doit s’assurer que les élèves ne traversent pas d’intersections achalandées à moins d’être surveillés de près.
Météo
  • Lorsque les conditions environnementales peuvent poser un risque pour la sécurité des élèves (par exemple, orages [foudre] ou élèves ayant l'asthme dont le déclencheur est la qualité de l’air), le membre du personnel enseignant doit tenir compte des protocoles et des procédures de son conseil scolaire ou de son école concernant :
    • les conditions météorologiques (consultez Conditions météorologiques);
    • les insectes (par exemple, moustiques [virus du Nil occidental], tiques [maladie de Lyme] [consultez les protocoles de votre école ou conseil scolaire et le site Web du Bureau de santé]).
  • Les élèves doivent recevoir des instructions sur les mesures de sécurité liées aux conditions environnementales et être sensibilisés aux moyens de se protéger (par exemple, coups de soleil, coups de chaleur).
  • En tout temps, les procédures du conseil en matière de conditions météorologiques et d’insectes constituent les normes minimales. Lorsque des normes plus strictes sont imposées (par exemple, fournisseurs externes, coordonnateurs des programmes/installations), les normes plus strictes doivent être respectées.
Règles et consignes particulières
  • Surveiller les élèves dont les affections médicales (par exemple, anaphylaxie, asthme, plâtres, commotion cérébrale antérieure, orthèses) pourraient affecter la participation. Consultez Affections médicales.
  • Avant de prendre part à une activité, les élèves doivent recevoir de l’information sur la prévention des commotions cérébrales durant l’activité en question, et sur les risques inhérents à l’activité (par exemple, indiquer les risques possibles et les moyens de les minimiser), ainsi que les procédures à suivre pour jouer de façon sécuritaire. Les élèves doivent connaître l’importance d’informer le membre du personnel enseignant de tout symptôme relié à une commotion cérébrale présumée.
  • Quand l’activité se déroule hors du terrain de l’école, il faut consulter les politiques et procédures du conseil scolaire relativement au transport et aux excursions scolaires pour connaître la façon de communiquer aux parents/tuteurs/gardiens de l'enfant l’endroit où l’activité aura lieu, les moyens de transport qui seront utilisés, et les exigences de supervision, et pour savoir s’il est nécessaire d’obtenir l’autorisation des parents/tuteurs/gardiens de l'enfant.
  • Il faut tenir compte de l’entraînement préalable et de la condition physique des élèves, ainsi que de la durée et de l’intensité de l’activité physique.
  • Toutes les habiletés doivent être enseignées en suivant un ordre approprié.
  • Les activités doivent comporter des périodes d’échauffement et de récupération adéquates.
  • Les élèves doivent avoir accès à une boisson empêchant la déshydratation (bouteilles d’eau personnelles, fontaines) avant, pendant et après toute activité physique.
  • Les formulaires de renseignements d'affections médicales complets des élèves qui participent doivent être accessibles.
  • Avant la tenue de la première leçon, les membres du personnel enseignant doivent informer les instructeurs d'escalade de la présence d'élèves ayant des besoins particuliers.
  • Les élèves doivent être informés des risques que comporte chaque activité et des méthodes visant à réduire le risque de blessure.
  • Les activités doivent être modifiées selon l’âge, les capacités, le vocabulaire et l’expérience des élèves, ainsi que les installations disponibles.
  • Il faut donner le choix aux élèves du défi avec lequel ils sont à l'aise, y compris le choix de s'abstenir.
  • Les membres du personnel enseignant, les instructeurs et les surveillants doivent demeurer attentifs pour repérer toute pression des camarades, et s'assurer qu'aucun élève ne se sent forcé de participer.
  • Les élèves doivent connaître les attentes concernant :
    • le comportement;
    • les procédures d'urgence;
    • le signal de rassemblement;
    • les limites des activités.
  • Le parcours d'obstacles bas doit être utilisé selon les plus récentes normes de l'ACCT. La nomination d'un gérant de parcours d'obstacles qualifié est requise. Il doit superviser le personnel et les activités du parcours.
  • Le parcours d'obstacles bas doit établir et respecter des consignes d'utilisation locales pour tous les obstacles. Ces consignes doivent inclure toute recommandation effectuée par le professionnel des parcours d'obstacles qualifié.
  • Toute activité qui requiert un pareur doit se dérouler sous la supervision directe d'un instructeur formé.
  • Lorsque les élèves sont pareurs, une leçon d'initiation qui aborde les points suivants doit avoir lieu avant le déroulement de l'activité :
    • Les instructions pour descendre plutôt que chuter des obstacles
    • La responsabilité d'assurer la sécurité de l'autre élève
    • Les instructions et la pratique :
      • du concept de parage;
      • des principes généraux de parage comme la position du corps et des mains;
      • de la communication et du contrat entre grimpeur et pareur.
    • Des consignes précises pour l'obstacle du parcours dont il est question
  • Si les élèves n'ont pas été initiés au parage ou s'ils sont incapables de parer convenablement, le parage doit être effectué par un ou plusieurs instructeurs qualifiés.
  • Les instructeurs doivent faire la rotation des pareurs afin d'éviter la fatigue physique ou mentale.
  • Les instructeurs doivent tenir compte des différentes tailles des élèves et de leurs pareurs, ainsi que de la combinaison de ces variables, avant de confier le parage aux élèves.
  • Les personnes formées qui démontrent les habiletés d'instruction requises et qui sont âgées de 16 ans et plus peuvent aider l'instructeur dans sa tâche, s'ils sont sous la supervision directe d'un instructeur qualifié.
Supervision
  • Toutes les activités doivent être supervisées.
  • Une supervision sur place effectuée par un membre du personnel enseignant et un des instructeurs qualifiés qui doivent être présents pour tous les aspects du programme.
  •  Le niveau de supervision doit tenir compte des risques inhérents à l’activité en question. Le niveau de risque augmente selon le nombre d'élèves et leurs habiletés, ainsi que le type d’équipement utilisé, et les conditions environnementales.
  • Un bénévole peut aider à surveiller les activités d’éducation physique. Des exemples de bénévoles sont : les aides-enseignants, les membres du personnel enseignant à la retraite, les élèves coop, les parents/tuteurs/gardiens de l'enfant et les stagiaires. Consultez la politique de votre conseil scolaire concernant les bénévoles. Ces bénévoles doivent être accompagnés par un membre du personnel enseignant.

Ratio de supervision

  • 1 instructeur pour 16 élèves.
Qualifications

Applicables à toutes les installations et à tous les endroits

  • Tout instructeur de parcours d'obstacles bas doit suivre une formation annuelle donnée par un entraîneur professionnel spécialisé OU détenir le titre de spécialiste de parcours d'obstacles (niveau 1 ou 2) accrédité selon les normes de l'ACCT. Cette formation doit s'appliquer directement aux parcours/obstacles du site. Cette formation doit être documentée.
  • En plus d'être formés, les instructeurs doivent comprendre, démontrer et mettre en pratique les habiletés pertinentes liées aux parcours d'obstacles - obstacles bas. Les habiletés pertinentes sont celles définies par un professionnel des parcours d'obstacles reconnu.
  • Tous les instructeurs doivent être âgés d'au moins 18 ans pour occuper leur poste ou enseigner le cours d'initiation.
First Aid
  • Un dispositif de communication activé (par exemple, un téléphone cellulaire) doit être accessible.
  • Sur le terrain de l'école : Suivre le plan d’intervention de secourisme de l'école (consultez Plan de premiers soins et intervention de secourisme) et le protocole en cas de commotion cérébrale du conseil scolaire (consultez Commotions cérébrales). Un plan d'intervention en cas d'urgence pour gérer les évacuations et le confinement doit être suivi et communiqué aux élèves.
  • À l'extérieur du terrain de l'école : Au moins un instructeur ou un individu responsable de prodiguer les premiers soins doit posséder des compétences de secourisme valides qui équivalent ou surpassent le certificat de secourisme d’urgence comprenant la RCR niveau C et la DEA de l’Ambulance Saint-Jean.
Définitions
  • Personne responsable :
    • Certaines activités mentionnent une personne « responsable ». Le membre du personnel enseignant est responsable de la sécurité et du bien-être des élèves à sa charge. Parfois, une autre personne peut être identifiée comme « personne responsable » dans des situations précises (par exemple, le sauveteur). La personne identifiée « responsable » de l’activité en cours doit, en consultant le membre du personnel enseignant, prendre les décisions finales concernant la sécurité des élèves.
  • Supervision :
    • La supervision est la surveillance vigilante d’une activité pour la réglementer ou la diriger. Les activités, les installations et l’équipement comportent des risques inhérents. Cependant, plus la supervision est efficace, plus la sécurité s’en trouve accrue.
    • Les Normes de sécurité de l’Ontario pour l’activité physique en éducation désignent trois catégories de supervision : supervision visuelle constante, supervision sur place, et supervision générale. Les catégories dépendent du niveau de risque de l’activité, ainsi que des habiletés et de la maturité des élèves. Les trois niveaux de supervision décrits ne sont pas hiérarchisés, mais ils représentent les types de supervision qu’une activité peut nécessiter et le type de supervision qui est fondamentalement possible.
  • Membre du personnel enseignant :
    • Une personne qui fait partie du personnel enseignant ou de la direction d'école, qui détient un certificat de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, et qui est employée par l’école ou le conseil scolaire. Le membre du personnel enseignant est légalement responsable des élèves.
  • Types de supervision :
    • Supervision générale :
      • La supervision générale signifie que le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros peut être dans le gymnase, alors qu’une autre activité a lieu près du gymnase. La supervision générale exige que le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros soit facilement accessible.
      • Une supervision générale est requise:
        • durant les activités qui demandent aux élèves d’être souvent hors de vue et pour lesquelles le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros n’est pas à proximité (par exemple, ski alpin, course de fond). Au moins l’une des conditions suivantes doit être remplie:
          • Le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros circule.
          • L’endroit où se trouve le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros a été communiqué aux élèves et aux surveillants/superviseurs.
        • pour les activités simples et celles pouvant être combinées (par exemple, d’autres activités nécessitant une supervision générale comme le badminton, le tennis de table, le handball - balle au mur), les conditions suivantes doivent être remplies:
          • Le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros informe les élèves de l’emplacement des activités.
          • Le membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros doit circuler entre les activités et être facile à trouver.
      • Exemple pour le programme-cadre : Pendant une séance d’athlétisme, certains élèves pratiquent le saut en hauteur, alors que d’autres pratiquent le passage du témoin sur la piste. Un troisième groupe fait de la course de fond autour de l’école. Pour la course de distance, les élèves courent autour de l’école et peuvent parfois être hors de vue.
      • Exemple pour les intra-muros : Lors d’une journée scolaire spéciale à l’extérieur, certains élèves participent à des jeux de parachute, d’autres à des jeux de relais, et un troisième groupe fait une chasse au trésor autour de l’école. Pour la chasse au trésor, les élèves courent autour de l’école et peuvent parfois être hors de vue.
    • Supervision sur place :
      • La supervision sur place exige la présence du membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros, mais pas nécessairement l’observation constante d’une activité particulière. La supervision sur place permet la présence momentanée du membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros dans des pièces adjacentes au gymnase (par exemple, salle d’équipement).
      • Exemple pour le programme-cadre : Pendant une séance d’athlétisme, certains élèves pratiquent le saut en hauteur, alors que d’autres pratiquent le passage du témoin sur la piste. Un troisième groupe fait de la course de fond autour de l’école. Pour le relais, les élèves pratiquent sur la piste et peuvent être vus par le membre du personnel enseignant qui est avec les sauteurs en hauteur.
      • Exemple pour les intra-muros : Lors d’une journée scolaire spéciale à l’extérieur, certains élèves participent à des jeux de parachute, d’autres à des jeux de relais, et un troisième groupe fait une chasse au trésor autour de l’école. Pour les jeux de relais, les élèves jouent sur le terrain de jeux et peuvent être vus par le superviseur d'activités intra-muros.
    • Supervision visuelle constante :
      • La supervision visuelle constante nécessite la présence physique du membre du personnel enseignant/superviseur d'activités intra-muros, qui observe l’activité en question. Une seule activité nécessitant une supervision visuelle constante peut avoir lieu en même temps que d’autres activités.
      • Exemple pour le programme-cadre : Pendant une séance d’athlétisme, certains élèves pratiquent le saut en hauteur, alors que d’autres pratiquent le passage du témoin sur la piste. Un troisième groupe fait de la course de fond autour de l’école. Pour le saut en hauteur, le membre du personnel enseignant est près de l’aire de saut et supervise l’activité.
      • Exemple pour les intra-muros : Lors d’une journée scolaire spéciale à l’extérieur, certains élèves participent à des jeux de parachute, d’autres à des jeux de relais, et un troisième groupe fait une chasse au trésor autour de l’école. Pour l'activité de Parachute, le superviseur d'activités intra-muros est présent et observe l’activité.